Si vous venez de faire le contrôle technique de votre voiture, il y a de fortes chances que le mécanicien ai remarqué des défauts qui doivent être corrigés. Certaines anomalies ne nécessitent pas forcément des contrôles spécifiques, par contre, pour d’autres comme l’usure des pneus, un nouveau contrôle doit être réalisé. La contre-visite permet de confirmer que l’inspecteur a bien fait son travail et que la voiture peut rouler en toute sécurité. Dans cet article, on va plus parler des sanctions encourues si l’on n’effectue pas une contre-visite. Suivez notre guide.

Généralités

En général, une voiture de plus de 4 ans doit passer une contre-visite tous les deux ans. Après le contrôle technique, il est nécessaire de vérifier toutes les défaillances qui pourraient engendrer des problèmes pendant votre conduite. Ces dernières sont classées par catégorie :

– Défaillances mineures

Pour les défaillances mineures, elles ne nécessitent pas de réparation d’urgence.

– Défaillances majeures

Ces défaillances peuvent compromettre le fonctionnement de votre véhicule. De plus, ce type de défaillance provoque une pollution de l’environnement puisque les pots d’échappement peuvent être défectueux. Si votre véhicule présente une défaillance majeure, vous avez deux mois pour faire le nécessaire.

– Défaillances critiques

Les différents cas classés dans cette catégorie :

• • Les carrosseries endommagées ;

• • Les portières qui ne fonctionnent pas normalement ;

• • Les trains fissurés ;

• • La fuite excessive de liquides ou manque de liquide de frein ;

• • Problème de direction ;

• • Le siège conducteur mal fixé.

Lorsque votre véhicule présente l’une de ces défaillances, il faut se rendre directement au garage pour demander l’avis d’un contrôleur technique. Dans cette situation, votre carte grise n’est plus valide que pendant 24h. En effet, seul un contrôleur affirmé pourra vous fournir une attestation pour vous permettre de réutiliser votre voiture.

Les sanctions si l’on n’effectue pas de contre-visite

Les défaillances majeures sont détaillées dans le procès-verbal, servant de preuve pour la conduite du véhicule jusqu’à la contre-visite. Les véhicules devant passer la contre-visite sont libres de circuler, à preuve du contraire. Cependant, la nouvelle inspection doit être effectuée dans les deux mois suivant l’inspection technique, de sorte que les réparations nécessaires doivent être effectuées dès que possible. Passé ce délai, la voiture n’est plus en état de rouler et vous risquez des amendes et des sanctions. On évoque surtout l’immobilisation complète de la voiture et la confiscation de la carte grise.

Les différents cas qui nécessitent une contre-visite

En général, le contrôle technique permet d’assurer la sécurité des usagers de la route. Parmi les défaillances, il y a :

– L’usure des plaquettes de frein, des amortisseurs ou du pot d’échappement ;

– La direction défaillante et la mauvaise visibilité pour le conducteur ;

– Les ceintures de sécurité usées ;

– La plaque d’immatriculation inexistante ou qui n’est pas fixée à l’arrière du véhicule.

Le contrôle technique d’une voiture, à quel prix ?

En général, une voiture de moins de 3,5 tonnes est soumise à un contrôle technique, qu’elle soit thermique ou électrique. Parmi elles, il y a les voitures utilitaires, les camping-car, les voitures servant de taxi. Les frais de réparation sont à la charge du propriétaire. Les prix sont variables selon les centres et les mécaniciens qui prennent en charge les réparations éventuelles. En effet, aucune tarification de base n’a été établie et chaque centre est libre de fixer les prix de ses prestations. A noter que le prix prend en compte les défaillances à réparer et l’usure des éléments dans la voiture. Sur ce, comptez entre 15 et 45 euros, selon le nombre de réparation à effectuer.